Hello. Alors, le point de vue d’un inconditionnel du Scottoiler…
Après en avoir monté un autrefois – le modèle « classique » à dépression - (ce n’est pas insurmontable) sur ma Dayto 955, j’étais resté très attaché à ce système fort pratique. Donc en commandant la Thruxton j’ai fait d’entrée de jeu installer (par la concession : c’était gratuit donc autant en profiter…) un Scottoiler version électronique.
Je peux prendre des photos à l’occasion, mais… je dois aussi reconnaître que ce n’est pas totalement une réussite.
La roue arrière est plus étroite sur la Thruxton ce qui nécessite un réglage très fin de l’injecteur et de la quantité de liquide… sachant que la fluidité est en plus influencée par la température extérieure. Dans le cas de la Thruxton, le surplus qui allait sur la jante – et qu’on essuyait le sourire au lèvre avec un simple bout de Sopalin comme de l'eau minérale – sur une jante en 180/190, finit bien souvent sur les bords du pneu ce qui est nettement moins rigolo.
Par ailleurs, et bien que j’ai essayé de changer la valve, rien à faire : l’air finit un jour ou l’autre par rentrer dans le circuit ce qui provoque au mieux de longs passages à sec (plus de lubrifiant sur la chaine) et au pire un siphonage du contenu (toujours sur le pneu). Notamment par temps chaud (huile rouge obligatoire dans ce cas pour régler le problème). Avec le système « classique » le problème ne se pose peut être pas mais je ne suis pas sûr qu’il fonctionne avec les nouveaux moteurs 1200 (voir possibilité de prise de dépression. Sur les 955, il fallait couper le tuyau et brancher une dérivation. Dans l’absolu ce n’était pas si compliqué).
Donc, autant j’étais totalement fan sur la Daytona, autant sur la Thruxton je me bagarre avec ce truc depuis un an et suis à deux doigts de tout démonter et de revendre le machin pour une bouchée de pain avant de repasser à la bête bombe à graisse (horreur…).
Dans tous les cas et quelque soit la moto ou le système, je recommande surtout de fixer la pipette / l’injecteur à la platine au moyen d’au moins deux colliers de serrage barbouillés de colle ou/et serrés au frein filet. L’un « sécurisant » l’autre. Il n’y a que ça qui tienne réellement et durablement. Toutes les autres techniques se finissent vite par un desserrage de l’ensemble, une section du tuyau, et l’obligation de tout refaire (pratique quand on est a long long way from home et from le garage…). Pour le reste, tu places le réservoir sur le montant arrière du cadre là où il est bien visible et accessible et tu fais cheminer le tuyau sous le bras oscillant en le faisant déboucher sur la platine que tu peux par exemple fixer sur les emplacements destinés aux roulettes de stand (c’est ce que j’ai fait en tous cas).
Voilà voilà…