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Oui, le contre-braquage est de toutes manières nécessaire pour déclencher, mais c'est tellement instinctif qu'on ne s'en rend pratiquement pas compte.
La question est plutôt sur l'accompagnement après avoir déclenché la mise sur l'angle.
Et ça, je maintiens que ça dépend de la géométrie de la moto, du type de guidon, de son propre gabarit, de l'ergonomie (réservoir long ou court), etc. Bref, de tout un tas de paramètres qui font qu'il est difficile de donner une règle générale.
Pour les SSie (que j'ai conduites pendant près de 10 ans), j'avais réduit la longueur de l'amortisseur (Ohlins réglable sur les 1000), de manière à diminuer la hauteur de selle mais fatalement, ça augmentait la chasse et l'angle de chasse. Super bien pour la stabilité, moins pour la maniabilité. Au début, j'avais trouvé que la conduite "à l'ancienne" - coudes serrés sur le réservoir, genoux également, et mouvement du corps tout d'un bloc - fonctionnait bien. Du moins jusqu'à un certain angle au-delà duquel je ne pouvais plus aller. Ensuite, j'ai pris l'habitude de décaler le bassin vers l'intérieur du virage et de gérer l'inclinaison nécessaire avec mon genoux extérieur. Et je trouvais ça vraiment confortable pour rouler en sérénité.
Avec la Thruxton, j'ai toujours conduit avec les genoux uniquement, sans déhancher, malgré la monte de bracelets bas. Et ça suffisait largement également.
Je suppose qu'avec un roadster à grand guidon et réservoir court, je conduirais sans doute uniquement au contre-braquage.
Avec la Panigale ... on verra
. Pour l'instant, je découvre.