Juste pour compléter quand même un peu pour le traitement à l'hydroxychloroquine : il semble qu'il y ait consensus pour dire que le traitement a un effet positif sur le virus (juste aussi pour préciser : on parle de traitement pour soigner, c'est différent d'un vaccin).
Mais, ce qui était en cours de test, c'était dans quelles conditions ce traitement peut être administré : quelles sont les interactions avec les autres traitements médicamenteux (puisque la plupart des patients en état grave ont aussi une autre pathologie), quels sont les effets secondaires en cas de traitement curatif (dosage bien plus important qu'en cas de traitement préventif comme l'est actuellement utilisée la chloroquine), etc.
Le "retard" avant l'utilisation de ce traitement, ce n'est pas de la procédure administrative pour le plaisir, c'est pour évaluer le ratio "bénéfice-risque". Le bénéfice semble avéré, reste à évaluer le risque.
D'où, je suppose, la décision ce matin des autorités de santé pour autoriser le traitement de manière très encadrée.
Et n'oubliez pas, non plus, qu'il n'y a pas que la chloroquine en test, et que d'autres traitements sont aussi en cours d'évaluation. L'avantage de la chloroquine, c'est qu'il est dispo rapidement, facilement produisible à grande échelle et pas cher.