Bon ba en attendant le CR de Vapatro, qui je sais d’avance nous fera revivre dans tous ses moindres détails ce trip de folie, je déballe en vrac les image les plus fortes qui resteront gravées dans mon souvenir (Vapa remettra tout dans l’ordre):
Vers Mérano, 1h du matin, l’éclat bleu du xénon, la route désertée, 140 km/h, le vrombissement des moteurs dans ces tunnels interminables à l’air surchauffés.
Peu avant la montée du Stelvio, devant le balai de trois feux rouges de motos dans un enchainement interminables de courbes et d’épingles.
Plus tôt encore, la nuit tombante, les quelques gorgées salvatrices de Jameson avalées dans une station service de Livigno, havre de paix et lieu de tous les espoirs… Et puis la tente montée à 2h du mat.
L’explication en langage international et musclé avec un groupe d’allemands dans un col en Slovénie.
La nique à tous au feu rouge au départ de la route à sens unique. De vrais français !
L’essai des brêles de la concurrence.
La rencontre avec Nono et Chris et la compèt de montage de tente de nuit.
Le Gross de bon matin avec Fifi parce que j’ai qu’une parole même la tête dans l’cul.
Les veillées au schnaps, les douches pas souvent, les montages de tentes, les remontages de tente et de bagages, les enfilages de combines de pluie quelques fois, le top case de la sprint qu’a bien servi, la valise de droite de Fifi dédiée à ses vêtements de pluie, celle de gauche pour le bar… et j’en passe.
Vapatrovitch l’a été au top comme je l’imaginais, et p’tain cette mémoire de tous les lieux, impressionnant !
Fifi nous a fait rire, limite je m’suis pissé dessus certaines fois ! Et pis comment il roule pour un jeune vieux permis !
Enfin, Alain, notre guide (notre gourou ?) que lui dire d'autre que MERCI, parce sans lui on aurait pas fait cette arsouille de 4000 bornes.