Allez, c'est parti pour le céhère
Les bronzés chez les Ostrogoths :
Lundi 3 août, jour du grand départ, ben au lever le ciel est tout chagrin, des nuages bien bas qui stagnent sur les sommets aux alentours de Grenoble, on peut pas imaginer pire pour se mettre la motivation pour partir pour un périple de 4000 bornes à travers les grands cols des Alpes… :?
Bon, comme faut bien y aller, je file charger la moto au dernier moment, après un coup de fil à Alain pour se filer rencard à midi. Comme pour une fois je suis en avance, je pars au rdv prévu, arrivé là bas, un sms d’Alain pour me dire qu’il drache comme c’est pas possible chez lui, finalement je le verrais arriver à la bourre avec la combarde de pluie… Y a pas à dire, ça s’annonce bien ! Pour se donner un semblant de moral, on se dit qu’il vaut mieux se prendre la flotte au départ, et qu’après la pluie vient le beau temps, m’enfin on y croit pas trop quand même ! :roll:
Blef, nous vlà parti pour de bon, on rallie vite fait Albertville, puis Ugine, et ensuite la vallée de l’Arly, la pluie nous a oublié entre temps, et on commence à s’amuser un peu au milieu des nombreux touristes transitant dans le coin, avec déjà pas mal de motards teutons.
Descente dans la vallée de Chamonix, les glaciers sont tout immaculés de blanc, ça nous change du gris souris façon gaz d’échappement de poids lourds auquel on a droit d’habitude…
Un ptit arrêt café à Sestrière pas cher du tout, puis on repart sur le col de la Forclaz… Las, au moment de passer la frontière Suisse et de faire notre premier plein à 1.10â,¬, la pluie nous rattrape pour de bon ! Le col de la Forclaz noyé sous le brouillard, la descente sur Martigny effectuée à bon train habituellement se fera sur des Å"ufs entre le brouillard persistant et la chaussée glissante à mord, on fait pas les fiers…
Arrivé en bas, on se prend un bon coup de chaud en arrivant sur Martigny, et la pluie s’étant arrêtée de tomber grâce à son micro climat, ça nous permettra de nous réchauffer un peu avant d’entamer la longue traversée de la vallée de Sion, 80 bornes de lignes droites interminables, mais bon faut bien y passer… On est surpris par les Suisses qui dans l’ensemble s’écartent pour nous laisser passer, alors qu’on roule comme des Français, sans respecter grand-chose du code de la route 8) ! Arrivé à Sion, on verra un bouchon monstre dans l’autre sens, c’est bien connu, le Sion est souvent bouché :mrgreen: !! Juste avant d’arriver au camping, on tombe sur un groupe d’une dizaine de Français à moto, qu’on sera obligé de dépasser un peu à l’arrache vu qu’ils se trainent et qu’Alain était pressé d’arriver au camping avant la pluie, camping dans lequel ce groupe se rendait egalement, chouette on s’est fait des amis :siffle: ! Finalement ils ne nous en tiendront pas trop rigueur, nous proposant même un café après le diner ( bon on aurait préféré une tite gnole, mais bon.. :mrgreen: ).
Le ciel plombé de nuages ce soir ne présage rien de bon, on verra bien demain…
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280 kms aujourd'hui, histoire de s'échauffer...
Il s'annonce bien ce CR, j'attends avec impatience la suite.
Mardi 4 août :
Le reveil se fait sous un ciel encore chargé de nuages, mais on commence déjà à apercevoir quelques bouts de ciel bleu, avec un peu ( beaucoup ) de chance on va avoir une belle journée ! Finalement, et vu qu’on prend bien le temps de plier nos affaires ( c’est qu’on est en vacances, et comme qu’ils disent içi y a pas l’feu au lac ! ) le soleil se montre de plus en plus généreux, et on traversera les premiers villages de chalets Suisses sous le soleil…
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Arrêt course pour le pique nique de midi dans la superette locale, au pied du Nufenpass, et c’est parti pour la montée du col, on commence déjà à en prendre plein les yeux. Pas grand monde sur la route, arrivés au col on tombe sur une Ducat’ desmo des années 70, toute dans son jus, et son proprio un peu défraîchi aussi mais toujours vaillant !
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C’est reparti pour la descente sur Airolo afin de tomber au pied du St Gothard, une descente bien longue et bien rapide, ce qui nous permettra de souffler un peu avant la montée du St Gothard sur les pavés !
Allez c’est parti pour les 25 bornes de montée du St Gothard avec ses pavés et ses virages hyper serrés, on se fait un peu secouer, mais ça passe plutôt bien et finalement le pavé ça accroche quand même assez bien, en gardant un peu de retenue quand même ! La montée est magnifique avec sa route qui serpente autour d’un torrent, le panorama offert par le col est plutôt bof bof lui , bah on aura l’occasion d’en voir des plus beaux par la suite !
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Descente sur Andermatt par la suite, encore une portion en pavé qui se termine ensuite sur une route avec un revêtement de billard et des grandes courbes. En chemin on croisera un attelage équestre, faut faire gaffe au crottin laissé sur la route !
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La traversée d’Andermatt faite, on enchaînera sur l’Oberalp pass, pour descendre ensuite sur Disentis et remonter sur le passo del Lukomagno où on s’arrêtera enfin pour le pique nique, dans une grande épingle pour profiter du passage des quelques sportifs du coin, bon même s’il y en quelque uns qui attaquent pas mal, la plupart se traînent façon touristes en goguette, pourrait faire un effort, histoire qu’on ait un peu de distraction, nom di diou !!
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Après s’être bien repus, on redescend dans la vallée, côté Suisse Italienne, du côté de Bellinzona et ses carrières de marbre. Entre-temps on aura filer un coup de main à un motard local tombé à 2 à l’heure en voulant escalader un petit trottoir en bord de route. On aura fait notre BA du jour, et on devrait être protégés pour le reste du parcours…
Arrêt café ristretto à Roveredo dans un petit bistro de village, en reprenant la route, on croise un gars à pied, tenant un carton à la main, avec écrit dessus « radar 100m » … Oup’s, on se recale vite fait à 50, pour passer l’air de rien devant la police locale, ouf ç’est passé juste !
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Avant de remonter le San Bernardino, dans la vallée on tombe sur un anglais en Porsche Carrera 4s, chouette, on va pouvoir s’amuser un peu !! Las, après nous avoir mis une bonne accélération, on le voit freiner dans une courbe qui passe à 200 les doigts dans le nez, j’en profite pour lui faire l’inter à mi-régime, bouaarff va donc prendre des cours de conduite avant de rouler en Porsche !
Le San Bernardino et ses courbes hyper serrées, son revêtement tip top vite avalé parce qu’il commence à faire bien froid en altitude, on redescend sur la Via Mala, et ses gorges étroites, arrêt au coin touristique du coin, histoire de faire un peu les touristes quand même…Pas tout compris, mais parait qu'il y aurait de romains qui seraient passés par là pour je ne sais quelle croisade...
On tombera également sur un couple d’Ardéchois en Bm, ce sera les derniers Français vu en moto du voyage !
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On remonte sur les motos parce que la culture ça va bien un moment, et faut pas laisser refroidir les pneus et pas trop faire chauffer le cerveau non plus…On redescend sur Thusis, pour remonter ensuite sur Bergün et se dénicher un camping par là bas. Un caisseux Teutons en bm commence à vouloir jouer avec moi, mais bizarrement après 2-3 courbes passées plein angle je l’ai plus vu dans les rétros, l’avait peut être peur de se prendre une toile de tente dans le pare brise !!
Et finalement on tombera sur un camping en pleine montagne, au pied de l’Albulapass, bien mignon, mais bien frais aussi !
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Au final, 334 kms pour aujourd’hui !
Thusis comme bled ça te change de Thusus :mrgreen:
:super:
:mrgreen:
un fat a guidon c'est bô :smile:
:super: vivement la suite.. :)
PS: Vapa, ta bécanne :smile:
Thank's :wink:
La suite, ben bientôt :mrgreen:
oui,vivement la suite :super:
:super:
:super:
mais vous avez bronzé quand chez les teutons?
:super:
Mercredi 5 août :
Comme prévu, on s’est bien caillé la nuit, réveil un peu difficile ce matin, mais comme on a décidé la veille de zapper une étape et d’arriver ( à peu près ) directement en Autriche, initialement on devait refaire un camping aux pieds des Dolomites, mais vu que le seul qu’on connaît est bruyant et excentré, bref on se contentera de traverser les Dolomites en trombe ! Donc, le temps de réveiller Alain (comptez une bonne heure ), de se réchauffer au soleil, de plier nos gaules, c’est déjà 10h, mais la journée s’annonce chaude et ensoleillé, on devrait pouvoir abattre des bornes jusqu’à tard ce soir !
C’est donc parti sur la montée de l’Albulapass, on arrive sur un plateau enchâssé entre des montagnes, avec juste la route au milieu et des vaches dont certaines ne se gênent pas pour brouter le bitume. Dans la descente sur St Moritz,on croisera les motards de la police locale, lesquels nous feront même signe, ‘tain vachement sympas les Suisses !
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Arrivés sur St Moritz, la station est blindée de monde, on bifurquera vite fait sur le Bernina Pass, avec l’inévitable arrêt avec vue sur les glaciers. C’est beau, on s’casse, on double vite fait les Porsches et autres voitures de pauvres que servent de chicanes mobiles là bas, pour se retrouver du côté de Livigno, province où tout est détaxé, un peu comme Andorre. Evidemment on pourra pas s’empêcher de faire le plein de clopes et autres liquides plus ou moins alcoolisés. Tant qu’à faire on fait le plein (enfin on essaye, nos cartes bleues ne passaient dans aucune station automatique en Italie..), je pose ma sacoche réservoir sur l’arrière de la moto au moment de faire le plein, forcément, quelques centaines de mètres plus loin, je me rend compte que j’ai plus de sacoche sur le réservoir ! Retour express à la station, rien par terre, heureusement, un Italien, qui apparemment attendait mon retour, descend de sa voiture et me tend ma sacoche… Grazie mille, mon gars !
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Bref on peut repartir tranquille, un pique nique vite avalé au Passo di Foscagno, entre temps on se sera fait taxer par un local en BM 1200 RT, mais faut pas le répéter…
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Courte liaison dans la vallée avant d’attaquer le Stelvio qui nous domine du haut de ses 2757m, une longue montée où on taxera tout se qui bouge pour se venger de l’autre en BM !
Arrêt photo-pipi juste en dessous du col parce qu’il y a vraiment trop de monde tout en haut, et c’est reparti pour la descente avec sa bonne 40aine d’épingles, au milieu de la descente Alain ramassera un Allemand tombé à l’arrêt avec sa bécane dans l’une d’elles, l’Allemand et son pote l’accompagnant étant apparemment bien saisis par l’émotion… Courage les gars, plus qu’une 30aine d’épingles !
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Arrêt café en bas du col, puis c’est reparti pour une liaison dans la vallée avant d’arriver sur Merano et de bifurquer à droite pour prendre une petite route qu’on avait repéré sur la carte. Bien nous en a pris, on tombe sur une trentaine de bornes d’enfilades plus ou moins rapides, avec une super vue sur la vallée de Bolzano, un grand moment de plaisir ! S’ensuit la traversée de Bolzano, et enfin la remontée dans les Dolomites où on s’arrêtera quand même aux Passo Pordoi et Falzarego parce qu’on est quand même pas des sauvages et qu’on sait apprécier la beauté des endroits !
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Avec tout ça l’heure s’est bien avancée, et c’est à la nuit qu’on arrivera à Cortina, petite station des Dolomites où on mangera les restes de notre pique nique de midi entre 2 hôtels 4*…
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Une fois rassasiés, la descente sur Dobbiaco s’effectuera dans la nuit noire, où on franchira enfin la frontière Autrichienne, plus que 50 bornes de liaison sur une nationale aussi large qu’une autoroute où on prendra quelques libertés avec les limitations de vitesses en vigueur là bas, on a pas du bien voir le panneau en rentrant dans le pays…
Et en fin l’arrivée à minuit passé au camping au pied du grossglockner où on doit passer 4 jours, avec le schnap’s d’accueil pour nous remettre des 530 bornes d’aujourd’hui !
Continue, continue! :wink:
Jeudi 6 août :
Réveil un peu tardif forcement vu la grosse journée d’hier, on décide de faire une petite journée et de profiter du temps toujours au beau fixe pour aller faire le Grossglockner, tant qu’à payer les 18â,¬ du péage qui y mène, autant les rentabiliser sous le soleil ! Les routes n’ont pas changé depuis la dernière fois qu’on y a mis les roues, toujours un peu glissantes à cause du passage répété des touristes, par contre aucun gravillon, d’ailleurs c’est le cas depuis qu’on a quitté la Françe, à croire qu’ils ne savent pas ce que c’est dans ces contrées…
Plein de monde en ce milieu de journée, les parkings au dessus du glacier du Pasterze sont pleins à craquer, mais la vue est magnifique.
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Bref on passe notre temps à slalomer entre les bagnoles et les vélos et à s’arrêter aux différents points de vue.
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Après tout ça commence à faire faim, on descendra sur l’autre versant dans la vallée pour pique niquer, dans la descente, petite bourre avec un local en Multistrada, j’arrive à le contenir jusqu’en bas, l’honneur des français est sauf ! Même pas un ptit signe de sa part quand je m’arrêterais sur le bas côté de la route pour attendre Alain, mauvais perdant, va !
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Après le pique nique, on decide d’aller explorer une petite route repérée sur la carte, mauvaise pioche, la route est en mauvais état, pas beaucoup de virolos et pas grand-chose à voir autour, tant pis ! On tente notre chance ailleurs, après une traversée caniculaire au milieu des bouchons de Zell Am See on se trouve une route magnifique entre Saalfelden et Bischofshofen, une montée toute en virages serrés qui se succèdent les uns aux autres au milieu de la forêt, pour arriver sur une station de ski, puis une descente ultra rapide et surtout très pentue, genre de grand huit ! Arrêt café en bas pour nous remettre de nos émotions, puis faut quand même penser à rentrer, en partie par la route qu’on vient d’emprunter, et par une petite route qui serpente dans des gorges bien propice à l’attaque…
Et enfin retour par la route aller, on retraversera donc le Grossglockner, en fin de journée y a plus grand monde sur les routes, et quasiment personne quand le soleil se couche sur le glacier du Paterze. Tant qu’à faire, je tente de faire des vidéos du coin, à l’artisanale…
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http://www.youtube.com/watch?v=vRuzMnvRfng
(http://www.youtube.com/watch?v=vRuzMnvRfng)
http://www.youtube.com/watch?v=-z5n2iMPMTM (http://www.youtube.com/watch?v=-z5n2iMPMTM)
Et enfin, on arrive à la nuit au resto à côté du camping où on a prévu de manger, et où on se dépatouille comme on peut avec la carte uniquement écrite en Austro-hongrois et la serveuse qui parle pas un mot d’anglais, m’enfin c’était bien bon quand même !
310 bornes quand même aujourd'hui !
Les CR de Vapa sont bô !
Bon il est tard maitenant, va te coucher petit canaillou !
Excellent :applause:
Citation de: Mac Triple le 17 Août 2009 à 00:54:49
Les CR de Vapa sont bô !
Bon il est tard maitenant, va te coucher petit canaillou !
J'y vais de ce pas :mrgreen:
Viiiitte....la suite :wink:
Vendredi 7 août :
Encore un réveil au soleil ! Damned, ça va pas arranger le méga coup de soleil qui traîne depuis 3 jours sur mon pif !! Qu’est ce qu’on va pouvoir bien faire aujourd’hui ? Ben un tour en Slovénie, histoire de voir si les restos y sont toujours aussi peu cher…
Café-Prinzen ( les princes au chocolat locaux…), on regarde les Italiens en sportives qui campaient à côté de nous partir, d’ailleurs si d’habitude on étaient les seuls motards à camper içi, cette année on étaient bien entourés à notre arrivée, un jeune couple Italiens bien sympas en Transalp, un gars en vieille Bm, et les 3 Italiens qui viennent de plier bagages, et du coup on se retrouve que tout les deux. Manque de bol, je reste avec le seul ronfleur du lot, c’est p’tete pour ça que tout les autres ont déguerpi !
Je joue avec les chatons du camping le temps de se réveiller progressivement, un ptit coup d’Å"il sur la carte pour visualiser le parcours de la journée, et c’est parti…
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On passe faire le plein à Lienz, puis une petite liaison sur la nationale dans la vallée, avec un pèlerinage dans le virage où j’ai laissé mon Tiger 3 ans auparavant, tiens ils ont refait la route depuis, bizarre ? Après 40 bornes sur cette natio, on la quitte enfin pour un petit col du coin, petit col certes, mais plein d’épingles, ça monte très fort comme dans pas mal de coin içi, des virages qui s’enchaînent sans arrêt, mais sans mauvaises surprises, un régal pour se mettre en jambe ! Puis la descente qui s’annonce plus mouvementée, la dernière fois qu’on l’avait empruntée, ça s’apparentait plus à un grand huit sur une route défoncée, et là surprise, on tombe sur un billard tout neuf, bien large avec des grandes courbes où il est impossible de rouler façon touriste en goguette tellement c’est pousse au crime !!
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Ensuite, on continuera sur des petites routes qui serpentent à travers la campagne, tantôt hyper étroites, tantôt de grands boulevards à travers les prés, on traverse des villages tout plus mignons les uns que les autres, bref les décors typiques du Tyrol autrichien, et les routes sont quasi désertes ce qui ne gâche rien ! Un petit arrêt clope au cÅ"ur d’un petit village où la vie semble s’être arrêtée, faut dire qu’il fait super chaud en ce milieu de journée !
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Après cet intermède bucolique, on file en Slovénie via le Wurzen pass, une montée passablement défoncée, mais bien sympa quand même, avec toujours autant de courbes et un passage à 18%, y a intérêt à rester dans les tours si on veut pas repartir en marche arrière !!
Un passage à la frontière déserte, z’ont viré le douanier patibulaire qui s’obstinait à contrôler nos papiers les années précédentes, c’est pas plus mal ! On profite du passage pour acheter quelques cigares et chocolats à la boutique détaxée de la frontière, et c’est reparti pour la descente sur Kranska Gora, station de ski où ils organisent régulièrement les championnats du monde, forcement c’est blindé de monde, on filera plus loin pour trouver un resto. Passage du col Vrsic ( à vos souhaits ), avec sa montée façon route à chèvre et ses épingles encore revêtues de pavés, et une descente tout aussi serrée, de quoi se mettre en appétit avant le resto. Plein de motos croisées dans ce col, on fait une partie de la descente derrière un cycliste qui se débrouille tellement bien qu’on a pas envie de le doubler, pour finalement arriver à un resto perdu au milieu de nulle part, mais presque complet malgré tout !
Un repas bien consistant, si les prix sont désormais à la hauteur de ceux affichés en Autriche, on y mange toujours aussi bien, la cuisine locale est sans chichis mais avec des produits de qualité, on redécouvre des saveurs qu’on avait oublié avec les « progrès » de la production agro alimentaire de masse…
Un café ristretto, l’addition (15â,¬ chacun, ça reste raisonnable et dans notre budget de baroudeurs désargentés ! ), et on reprend la route. Un long passage dans une vallée sinueuse où on suit le cours d’un torrent dont les eaux sont du même bleu turquoise qu’à Tahiti, il doit y faire aussi chaud aussi, il manque que les palmiers !
Une remontée au col del Predel superbe, tantôt des lignes droites entrecoupées de petites courbes où on voit loin devant, tantôt des passages de virages bien serrés, la route vient juste d’être refaire, voir ils sont en train de la refaire vue qu’on tombe sur des travaux, devant nous 2 motards Slovènes, on est bloqués par une camionnette en train de manoeuvrer sur le chantier… 15 mn pour faire un demi tour, faut dire qu’ils ont du oublier de lui dire au permis qu’il fallait enlever le frein à main…
Pour le coup, passé le col, nous voilà en Italie, passage à côté du Lago del Predil, encore un petit col ( passo di Nevea ) au milieu d’une forêt de pins, la descente dans une vallée très encaissée, où on s’arrêtera boire un café dans une auberge paumée, avec comme particularité d’avoir un bassin juste à côté et toute une colonie de canards ! On arrive à Chiusaforte, dans un endroit de l’Italie régulièrement dévastée par les orages, en témoignent les lits des torrents gigantesques, dans lesquels ne coule aujourd’hui qu’un mince filet d’eau…
L’architecture change aussi du tout au tout par rapport à l’Autriche hyper propre et organisée, içi c’est un peu le royaume du n’importe quoi, tout est construit façon anarchique, mais cela donne un certain charme aussi !
Avec tout ça faut peut être penser à rentrer, on retournera en Autriche via un petit col, le Sella di Cereschiatis, bien sympa, puis le Passo di Pramollo, dont la montée se fait dans une vallée très accidentée vu la topographie de l’endroit, avec des passages protégés par des feux rouges en cas d’orages, la route est bien accidentée aussi, du coup on s’arrêtera quelques instants pour souffler au col, à côté de son lac…
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La descente, contrairement à la montée, est très rapide, avec des épingles très larges, et une pente allant jusqu’à 15% par endroit, un régal si le bitume n’était pas aussi bosselé par endroit !
On se retrouve par la suite de nouveau en pleine cambrousse, le soleil qui commence à être bas nous aveugle sur cette belle route qui serpente à travers les prés, quand tout d'un coup j'aperçois une ombre sur ma gauche... Ni une ni deux, je met un coup de frein arrière vu que je roulais avec une main sur le réservoir à ce moment, pour voir le chevreuil frôler ma roue avant à un poil de cul de mouche, et finir sa traversée pour aller brouter dans le pré d'en face !! C'est passé tout juste, à 100-110, grosse frayeur, mais bordel, pourraient respecter la priorité ces ruminants des bois !!
Bref; ensuite un retour par la portion de circuit empruntée à l’aller pour se remettre de ces émotions...
http://www.youtube.com/watch?v=RRSFboxHwm8 (http://www.youtube.com/watch?v=RRSFboxHwm8)
Un passage à côté du Weissensee, genre d’Annecy du coin mais plus champêtre,
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et c’est après 390 bornes qu’on s’arrêtera au resto (encore ! C’est qu’on s’embourgeoise !! ) avant de rentrer au camping pour le schnap’s obligatoire !
:super: ca c'est du CR :applause:
super paysage bref ca a l'air d'être que du bonheur :lol:
en 1 étape vapa fait le kilométrage annuel de la truffe c'est un truc de dingue :blink: :mrgreen:
vapa j'ai un probleme,je crois que je t'aimeuuuhhhh....hoooo j'ai un probleme... :smile:
:+1:
Putain si j'arrive a goupiller tout,ca me tenterait bien de venir bouffer des conserves avec vous!
Bah merci les coupains :oops:
Miam...on en redemande :oops:
Tu fais avec quoi tes prises de vue en vidéo ?
Avec mon apn, un Panasonic fx37, en le tenant juste à la main gauche :siffle: :oops:
Citation de: vapatrovitch le 18 Août 2009 à 17:44:27
Avec mon apn, un Panasonic fx37, en le tenant juste à la main gauche :siffle: :oops:
C'est mal :siffle: mais ça rends bien :super:
Citation de: vapatrovitch le 18 Août 2009 à 17:44:27
Avec mon apn, un Panasonic fx37, en le tenant juste à la main gauche :siffle: :oops:
:blink: :blink: :blink: :lol: :lol: :lol: :roll: :roll: :roll:
Sacré Vapa!
:+1: pour le t-shirt orange... et le CR, mais aussi parce que tu es bô lors de tes good trip en moto, suis FAN !!! :oops: :wink: :applause:
Samedi 8 août :
Réveil sous les nuages pour une fois ! Qu’à cela ne tienne, on ira rouler au sud, dans les Dolomites, donc théoriquement il fera meilleur là bas ?!? On prendra quand même les combines de pluie au cas où…
On débutera donc par une courte liaison dans la vallée de Lienz, pour ensuite bifurquer en direction du Passo di Monte Croce Carnico, via le Gailberg Sattel. Petite bourre avec un teuton en Cbr dans la vallée, dès les premiers virages du col il me laissera passer de dépit, faut dire qu’à par mettre des grands coup de gaz en ligne droite, l’était pas trop doué le garçon…
Ca monte, ça descend, ça remonte, ça redescend, ça tourne dans tout les coins, pour enfin finir dans une série de tunnels en montée, et on arrive à la frontière Italienne, où en effet le temps se dégage bien…
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Ravigotés par ces rayons de soleil, on attaque la descente, bien serrée au début, avec comme particularité d’avoir des tunnels….en épingle ! Faut faire gaffe quand on rentre dedans, c’est un peu surprenant de se retrouver tout d’un coup en face d’un mur… La suite de la descente est plus conventionnelle, avec des grandes enfilades entrecoupées de quelques épingles, sur un revêtement tip top.
Arrivés en bas, il nous faut bifurquer sur la droite pour rejoindre les Dolomites, on le fera par une petite route jamais prise auparavant, et là on tombera sur un paradis motardesque, une 60aine de bornes de routes en tout genre, du rapide, du lent, de l’étroit, du large, et surtout une superbe portion en forêt, avec des courbes mi lentes-mi rapides juste comme il faut, qui s’enchainent les unes les autres sur une dizaine de kms, le tout sur un revêtement façon billard, miam !!
En parlant de miam, va falloir penser à s’arrêter pique niquer, ce que l’on fera dans un coin paumé en montagne, las, pendant qu’on mange nos sandwichs mortadelle-fromage-tomate, la pluie nous rattrape !
On finit vite fait notre casse dalle, on enfile les combines de pluie, et on repars sous la flotte, pour s’arrêter un peu plus loin à Sappada prendre un café. En arrivant, on croise un groupe d’Italiens tous en combarde de piste, en Tuono, Rsv et autres R1 qui repartent de la pause café, Ciao ciao tout le monde, on les voit s’intéresser de près à nos engins ( à moteur…), vlà enfin des gens de goûts ! Puis on les verra discuter avec les bonnes sÅ"urs qui sortent de la messe de l’église d’à côté (autant en Italie qu’en Autriche, il y a TOUJOURS une église à côté, de quelque côté qu’on soit ! ) ; faut dire aussi qu’ils avaient profité du porche de l’église pour mettre leurs motos sous protection divine contre les intempéries… Tient, tant qu’à faire on va en faire de même, la pluie ne s’arrêtant pas, un crachin digne de la Normandie, en attendant une accalmie on boit café sur café, faut dire qu’à 1â,¬ le caf’, on va pas s’en priver…
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La pluie s’étant un peu calmée, on reprend notre route une bonne heure plus tard, la dite route étant détrempée, ça glissouille un peu de partout, on fait plus les fiers… Heureusement on a quelques portions sèches du côté d’Aurenzo di Cadore, avant d’arriver au pied du passo Tre Croci, qu’on franchira sous les nuages, avant de redescendre sur Cortina…
Traversée de Cortina sans s’arrêter, parce que les hotels 4* c’est pas trop notre tasse de thé, on file direct sur le Passo di Giau, malheureusement sous une pluie battante, dommage les paysages doivent être splendides sous le soleil ! La descente s’effectue sur des Å"ufs, heureusement au fur et à mesure qu’on rejoint la vallée la route s’assèche peu à peu.
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Une liaison sur la nationale dans la vallée, au milieu de la circulation dense, et on retrouve l’architecture typique Italienne, entre la nationale, l’autoroute et ses viaducs, les villages où les maisons semble être construites les unes sur les autres, tout cela s’enchevêtre dans un joyeux bordel ! On profitera même d’une erreur de parcours pour se paumer dans un petit bled afin d’apprécier cette ambiance toute italienne !!
Malgré cette petite erreur, on parviendra quand même à rejoindre le passo di Cibiana, un petit col par lequel on accède par une route super étroite, arrêt au col pour finir notre tablette de chocolat du pique nique et prendre un café au bar du col.
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Ensuite, une descente sur une route bien défoncée, qui est même en train de s’effondrer totalement par endroit, ça secoue bien histoire de digérer la tablette de choc’ de tout à l’heure !!
Un retour par la même route que l’aller, ayant louper la petite route qu’on devait prendre, finalement on se contentera de reprendre la portion de circuit d’avant le pique nique, c’était tellement bon qu’on va pas se gêner !
L’essence commençant à se faire rare dans nos réservoir, on a prévu de faire le plein de l’autre côté du col emprunter à l’aller, en Autriche, où l’essence y est bien moins cher qu’en Italie. D’après des calculs plus ou moins savants, on a prévu qu’on tiendrait le coup jusque là bas, j’attaque donc la montée du passo di Monte Croce Carnico bille en tête, le jour commence à baisser, et je m’amuse comme un chien fou dans cette montée déserte maintenant ! Arrivé en haut, au bout de 15 mn, toujours pas d’Alain, gasp ! Je redescend donc le col à vitesse réduite la peur au ventre, pour voir s’il s’est pas foutu au tas dans un ravin, je redescend tout le col sans rien voir, quand je le retrouve enfin, en roue libre, bah, on a du oublié un paramètre en calculant notre autonomie tout à l’heure, panne sèche pour le Dayto !
Vu que ça descend plus, on s’arrête dans un bled en pleine nuit, heureusement on avait repéré une station quelque kms plus bas, je file donc faire le plein du Trident, je reviens vite au bled, je sors un tuyau de dessous ma selle, on demande une bouteille d’eau à des gens d’à côté, et au tour d’Alain de siphonner mon réservoir… Bah parait que l’essence c’est meilleur que le gasoil !! 2 l remis dans le réservoir du Dayto, juste de quoi rallier la pompe à côté, et enfin on peut repartir, en pleine nuit cette fois !
Passage du col par une nuit noire donc, ben finalement c’est bien marrant de rouler de nuit, en tout cas ça fait des sensations avec tout les virages qui nous sautent à la gueule !!
Arrivée en Autriche, pour se rendre compte que toutes les pompes étaient fermée de nuit de ce côté, ben finalement c’était pas plus mal qu’Alain tombe en panne sèche du bon côté du col, on aurait pas eu l’air con sinon !!
Et enfin un retour au camping sans histoire, après 480 kms de rebondissements !
super paysages il devait faire moins chaud qu'a Grenoble. :super:
Alors tu es prêt pour aller voir les volcans d'auvergne maintenant.
Citation de: vapatrovitch le 19 Août 2009 à 13:29:00
Samedi 8 août :
Réveil sous les nuages pour une fois ! Qu’à cela ne tienne, on ira rouler au sud, dans les SoDomites, donc théoriquement il fera meilleur là bas ?!?
:blink:
Tu te trompe, on n'est pas allé jusqu'à mikonos :siffle: :mrgreen:
bien beau tout çà et puis le vert çà nous change de notre région cramée :oops: :oops:
merci pour cet instant de fraicheur Vapa :(
la panne sêche sur le dayto je connais 8) :siffle:
et je viens de tester le roulage de nuit
la dayto éclaire comme une vrai bar :blink:
on peut dire que Triumph à japanisé son dayto pour ce resultat moi je dit que c'est top :(
avec la Sprint j'aurai fini la route le lendemain :oops:
bientôt ils mettront un coffre sur la Dayto 8)
:+1: Vapa pour ce magnifique moment de fraicheur ! :(
c'est super jolie vapa :+1: :super:
Dimanche 9 août :
Dernière journée avant de prendre la route du retour, on décide de se faire une balade un peu plus tranquille aujourd’hui, pour le coup on arrive à convaincre Peter, le proprio du camping, a nous accompagner pour la virée avec sa vénérable Africa twin, faut juste qu’il rentre de bonne heure, mais vu le temps bien couvert ce matin, on risque pas de trop trainer en route…
(http://lh5.ggpht.com/_I1x9YVuU58U/SoQcyUXHBYI/AAAAAAAABl8/33EkDXPPuvw/s720/P1000419.JPG)
On attaque par une liaison sans histoire de 50 bornes sur la nationale de la vallée, avant d’arriver à Spittal, et de longer le Millstater see, blindé de touriste, on s’y attardera pas trop !
On attend juste régulièrement Peter qui respecte les limitations au km/h près, bizarre, la dernière fois qu’on avait rouler avec lui, il bombardait à 130 sur la natio, l’a peut être plus beaucoup de points sur son permis ??
Passé le Millstater see, la route se fait enfin un peu plus joueuse, et pour l’instant on n’a pas encore pris une goutte de pluie sur la tête, pourvu que ça dure ! On passe Radentheim, Bad Kleinkirchheim, et un arrêt à Ebene Reichenau pour enfiler les combines de pluie, juste au moment où ça devient intéressant, enfer et damnation !! En effet, juste après Ebene Reichenau, on empruntera un petit col à peine mentionné sur la carte, 20 bornes de montée viroleuse sur un bitume type circuit qui serpente au milieu de nulle part, qu’on fera malheureusement sous une pluie battante. Cette fois on n’aura plus à attendre Peter, qui commence à être dans ses éléments, faut dire que c’est sa quasi unique sortie de l’année…
Arrivés au sommet à Hochrindlhütte, le temps s’annonce pas plus clément sur l’autre versant du col, tant pis, quand faut y aller, faut y aller ! S’ensuit 2 ou 3 kms d’enduro sur une route hyper défoncée et où le goudron manque par endroit, heureusement le reste de la descente s’effectuera sur une route en meilleur état, et on profitera d’une courte accalmie dans la vallée pour pique niquer, avant d’attaquer la montée du Flattnitzer Höhe.
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Le pique nique avalé, il se remet à pleuvoir, on va pas trop trainer alors, c’est reparti sur une montée de col bien détrempée, on traverse les grandes forêts du coin ( le bois est une des principale ressource de l’Autriche ), sur une route super bien revêtue, et qui tournaille juste comme il faut, pour un peu on attaquerait comme si c’était sec ! L’autre versant du col étant lui plus rapide, et un peu plus bosselé aussi, ça change un peu.
On arriva à Stadl an dem Mur, pour ensuite attaquer le morceau de choix du jour, le Turracher Höhe et ses pentes vertigineuses. On attaque progressivement par des grandes courbes sur une route qui longe un torrent, pour ensuite arriver sur des longues lignes droites bien pentues, entrecoupée d’épingles hyper larges dignes d’un circuit, il manque que les vibreurs !!
Le col étant noyé dans le brouillard, on s’arrête à peine pour se jeter dans la descente, un espèce de toboggan sur une route bien large, qui descend vertigineusement, avec des grandes courbes, et un rétrécissement pour franchir un pif paf enserré entre deux falaises, où la pente atteint 23% !! Faut pas se louper au freinage ! Grosses sensations à la clé, dommage que c’est toujours aussi mouillé…
Et nous revoiçi à Ebene Reichenau, où on reprendra la même route qu’à l’aller, parce que la flotte ça va bien 5 minutes, et on rentrera bien vite au camping pour descendre quelques bières avec Peter, lequel a été bien ravi de la sortie, malgré le temps pourri, on lui à même fait découvrir quelques routes qu’il connaissait pas !
310 bornes pour cette petite balade, pas beaucoup de photos vu le temps...
Lundi 10 août :
C’est à regrets qu’on plie armes et bagages, mais faut bien rentrer un jour ou l’autre ! Mais on a bien profité des 4 jours sur place, et il nous reste encore un paquet de cols qui nous attendent sur la route du retour. On fait nos adieux à Peter qui nous a reçu comme des rois, de plus il nous a refilé un peu de schnap’s pour la route, on sait jamais, si on retombe en panne d’essence !!
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Un ciel couvert nous accompagne pour notre départ, un dernier passage à Lienz, et on file sur le Passo di Stalle, lequel marque le passage de la frontière Italienne. Un brouillard et une pluie fine nous tombe dessus au moment d’arriver au col, où on tombe sur un feu rouge, étant donné que la route pour descendre est à une seule voie, on se verra contraindre d’attendre 3 bon quart d’heure avant de pouvoir passer, on s’abritera comme on pourra sous le chalet abandonné de la douane.
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Seul motif de satisfaction, le brouillard a l’air de se lever du côté Italien, la pluie s’étant arrêté lorsqu’on repartira, juste derrière un couple d’allemand en Bm, qui se débrouille pas mal dans cette descente avec des virages hyper serrés, ça s’apparente plus à une piste de kart qu’à une route !
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Le soleil refait enfin son apparition dans la vallée de Brunico, où la circulation se fait super dense, quelques kms plus loin, on retrouvera une petite route de campagne, après avoir jardiné un peu dans la traversée de Brunico, pas toujours facile de retrouver sa route quand on arrive pas à retenir les noms de patelins ! En fait de route de campagne, on se retrouve, sur une vingtaine de bornes de route large, qui serpente dans les collines dominants la vallée de Brunico, plein de virages, aucun piège, et un bitume parfait, et quasi déserte de surcroit !!
Après cet intermède sportif, s’ensuit une liaison sur la nationale, avant d’attaquer le Passo di Monte Giovo, une superbe montée au milieu des forêts, pour enfin arriver au sommet dénudé, à 2099m. Un régal, faut juste faire gaffe aux motards qui descendent en face et dont certains coupent allégrement les virages… Et y a fallu aussi « pousser »pour doubler quelques touristes Français en caisse, qui s’obstinaient à rester bien au milieu à 40 à l’heure…
Au col, on profite de la vue magnifique, et on s’extasie devant quelques caisses passant par là …
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Tiens, d'ailleurs un local passe devant nous avec ça :
(http://www.autoall.com/images_products/102_L.jpg)
Et il attaque la descente bon train, tiens y a peut être moyen de s’amuser un peu… On remonte vite sur les motos, hop, c’est parti, le début de la descente étant bien dégagée, on peut se permettre d’attaquer un peu, ensuite ça se ressert de plus en plus à mesure que l’on rentre dans la forêt, et je retombe sur le local coincé derrière un bus. Le bus s’étant rangé pour nous laisser passer, je ferais tout le reste de la descente derrière la caisse, un ouvreur de luxe, trajectoires tip-top, des freinages bien appuyés, sans prendre trop de risques vu qu’il gardait bien sa droite lui, le gars à l’air de connaître le coin comme sa poche ! Un ptit signe pour le remercier en le doublant en bas du col, et nous voilà au pied du passo del Rombo.
30 kms de montée nous attendent, sur une route un peu défoncée, une vraie route de montagne, avec les supers vue sur les glaciers, après un passage dans un long tunnel, on se retrouve dans un coin de la montagne désertique, avec uniquement la vue sur les sommets autour, avec l’impression de se retrouver nulle part, dans un univers fait de rocailles et de rares coins de verdure où broutent quelques vaches qui ont l’air de s’être égarées par là .
(http://lh6.ggpht.com/_I1x9YVuU58U/SoQc4c5Aq4I/AAAAAAAABmY/PZIRQlsEyYY/s720/P1000431.JPG)
(http://lh3.ggpht.com/_I1x9YVuU58U/SoQc5Pcma6I/AAAAAAAABmc/k-O7IGJcY3w/s720/P1000432.JPG)
Un passage au péage du col, et oui, quelques cols sont payant dans le coin, 11â,¬ pour celui là …
Et nous voilà dans la descente qui va nous ramener à la civilisation, avec l’arrivée dans la station de richards du coin, Solden, et son cortège d’hotels 4* et de sex shops et autres boites à strip tease, genre de choc après le coin désertique de montagne qu’on vient de franchir…
Bref on s’attarde pas trop, juste le temps de faire le plein, et d’enfiler les combines de pluie car le fond de la vallée semble bien bouché vu d’ici, et on repart.
On se prend une drache monumentale, juste au moment de chercher un camping pour la nuit, on poussera jusqu’à avoir dépasser l’averse, et finalement on échouera à Imst, dans un camping trouvé par hasard, où on sera accueilli en Français, tiens on est déjà arrivé chez nous ?? Ah non, renseignements pris, le gérant du camping est Canadiens, et bien sympathique de surcroit ! On a à peine le temps de monter les tentes et de faire chauffer quelques pâtes que la pluie nous retombe sur la tête, mais d’après le gérant, le temps va se dégager d’ici demain, donc wait and see…
320 kms aujourd’hui !
Vapa est bô! :super:
Vraiment super tes CR vapa :super:
Féloches Superbes images et Cr :applause: bien content de voir des Gaulois profiter de nos magnifiques (circuit alpin) routes alpines :super: et aussi de nous faire découvrir d'autres terrains de jeux :(
Vapa :blink: tu es mon maître :!: :!: :!:
Citation de: VikOnOff le 22 Août 2009 à 12:45:47
Vapa :blink: tu es mon maître :!: :!: :!:
tout le monde est ton maitre :mrgreen: :siffle:
:+1: bien mérité
:super: super cr
Citation de: Seb le 22 Août 2009 à 15:04:27
Citation de: VikOnOff le 22 Août 2009 à 12:45:47
Vapa :blink: tu es mon maître :!: :!: :!:
tout le monde est ton maitre :mrgreen: :siffle:
Et tu en es l'exception... :mrgreen: :siffle:
Mardi 11 août :
Il a plu une bonne partie de la nuit, mais le soleil refait son apparition ce matin ! Pendant qu’on fait sécher les toiles de tentes, on assistera au départ d’un groupe d’Autrichiens en anciennes motos, toutes plus rutilantes les unes que les autres, Bm, Guzzi et autres Anglaises, ils étaient une bonne dizaine…
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Alain a la mine soucieuse ce matin, son pneu avant faisant grise mine lui, il se pose la question de rentrer directement ou d’essayer de le faire changer sur place. Finalement, après avoir obtenu l’adresse d’un concess’ du coin au gérant du camping ( un motard d’ailleurs, il roule en Guzzi ), on tentera quand même de faire changer son pneu.
Bon, vu que c’est 11h que tout les magasins ferment à midi, on se dépêche de charger les meules et c’est à 11h30 qu’on se pointera chez le concess’ Ktm du coin, lequel acceptera sans problème de changer le pneu juste avant la pause de midi, café offert compris !
12h30, un pneu avant tout neuf pour le Dayto d’Alain, on va essayer de pas trop traîner en route, on a pris un peu de retard sur l’horaire ! Une courte liaison dans la vallée, avant d’attaquer la montée sur le Lago di Résia et sa chapelle immergée, on remonte le flot des touristes, petit paumage ensuite, en ayant tourné trop tôt à droite on se retrouve sur une route qui se termine en cul de sac. Pas grave, la route était bien sympa !
(http://i89.servimg.com/u/f89/12/99/47/33/76-lac10.jpg)
On retrouve donc la route de l’Offenpass, passage en Suisse, mais on se croirait dans le Sud, sur cette route qui traverse des grandes forêts de pin, sous le soleil, dans la montée on verra une moto dans le fossé bien abîmée, son proprio n’ayant apparement pas grand-chose, on le voit discuter avec la polizei. C’était d’ailleurs le seul accident qu’on ait croisé pendant notre voyage…
Pique nique dans la descente de l’Offenpass, pendant qu’on pique nique, on voit passer un Multistrada et un 1200GS immatriculés dans le 38, bon sang, c’est 2 potes grenoblois qui sont parti une semaine après nous !! On leur laisse un message sur le portable, puis j’essaye de les rattraper en haut du col au cas où ils se seraient arrêter, ben on les a raté, dommage !
La pause finie, on enquillera sur le Flüelapass, une montée pleine de virages bien serrés suivi d’une descente bien rapide, pour arriver sur Davos et sa communauté juive et ses bijouteries à tout les coins de rue… Passé Davos, on file sur Chur via le Lenzerheidepass, 60 bornes de bonheur avec des routes en tout genre. Petite pause à Chur, et c’est reparti pour la longue remontée sur Disentis et l’Oberalpass. Arrivés au pied du col, on tombe sur des travaux et un feu rouge, un Suisse en Gsxr est en train d’attendre, un salut de sa part, le gars à l’air d’un sacré client à la vue de sa combarde toute rapée ! Chose confirmée dès la première courbe abordée ou on le verra mettre le genou par terre, on tentera de le suivre, mais on se fera déposer dès les premières épingles arrivées, on voit qu’il est du coin !! On le rattrapera dans la descente sur Andermatt, mais visiblement il devait nous attendre…
Un arrêt à Andermatt pour manger un carré de chocolat, et on repars sur le Sustenpass, la route qui commence à descendre est encaissée entre les montagne, dans un univers de roches, et ensuite on remontera sur le Sustenpass, la route offre des vues magnifiques sur les cascades qui descendent tout droit des glaciers dans la vallée. Les nuages nous rattrapent avant d’arriver au sommet, et c’est dans un brouillard à couper au couteau qu’on le franchit.
Le Grimeselpass qui suit se fera également dans le brouillard, on aura juste droit à quelques rayons de soleil transperçant la grisaille au dessus du barrage du Grimselsee juste en dessous du col.
(http://lh4.ggpht.com/_I1x9YVuU58U/SoQc-Rv6LNI/AAAAAAAABmw/GDvG46CPDNw/s720/P1000440.JPG)
Finalement, on quittera les nuages au fur et à mesure de la descente sur le camping initialement prévu, quand, alors qu’on fait le plein, Alain me sort une idée de génie, « tiens si on rentrait directement, sans s’arrêter cette nuit ? » Ben tiens, c’est déjà 21h passées, il doit rester 300 bornes jusqu’à Grenoble, banco !
Et nous vlà transformer en forçat de la route, la traversée de la longue vallée nous menant à Martigny se fera bizarrement plus rapide que de jour, un arrêt à Martigny sur un parking mal famé pour sortir le réchaud et se faire un café, et hop c’est reparti comme en 14 !
Le col de la Forclaz franchit en pleine nuit, ça vaut quand même son pesant de cacahouette, ça fait bizarre de se retrouver en pleine montagne, avec personne sur les routes, quoique y a quand même quelques bestioles, mais l’avantage c’est qu’on les repère bien mieux !
Une descente sur Chamonix sans histoire, juste quelques poids lourds à doubler ensuite, et on remontera sur Megève, les gorges de l’Arly, Albertville, et ensuite on a préféré tracer direct sur Grenoble, pour y arriver à 3h du mat’ !
Bref 800 bornes, et la fin du voyage !
la moto de nuit, y'a que ça de vrai 8)
quelle belle fin :(
même si vous êtes un peu bargeots 8)
J'en ai rencontré un encore plus bargeot que nous ce week end...
Citation de: carbone14 le 24 Août 2009 à 15:49:49
la moto de nuit, y'a que ça de vrai 8)
:siffle:
Xa??? :blink:
Je dirais pas qui :siffle:
Mais j'espère qu'on aura droit à un céhère de ses exploits :mrgreen:
on va voir...
Superbe CR , superbes photos ,du debut a la fin un vrai plaisir de te lire , :applause:
:+1: pour ce magnifique CR
Carbone : prends en de la graine qu'on rigole un peu :mrgreen:
:( super CR
une nouvelle fois un vrai plaisir de te lire
:+1: c'est amplement mérité et le moins que je puisse faire.
Encore merci :wink:
Et pour le bilan du voyage, côté budget, on s'en est tiré à moins de 500â,¬ chacun, tout compris, camping, essence, bouffe et extras, hormis un contrôle radar dans un bled, on a vu quasiment aucun contrôle, quelques radars fixes en Autriche, mais à priori ils fonctionnent pas
On a été bien accueilli de partout, les caisseux Suisses et Autrichiens se montrant dans l'ensemble courtois avec les motards, paradoxalement c'est pas trop le cas en Italie...
Et des routes de col la plupart du temps au top du top, à ma connaissance on trouve pas d'équivalence chez nous, c'est bien pour ça qu'on essaye d'y retourner chaque année !! :(
Sinon hormis une panne d'essence, aucun soucis sur nos Tromphs, c'est désespérant :lol:
A si, ma batterie s'est déchargée, mais elle a quand même tenu jusqu'au retour, fallait pas qu'on s'arrête un jour de plus, impossible de démarrer quand j'ai voulu la reprendre après le voyage !
Voili, à vous les studios, et à l'année prochaine :drink:
Bravo à tous les deux, vous faite rêver ceux qui sont scotchés au boulot!! :+1:
Et le père Alain, il est même pas venu déposer un message sur ce beau post!!!! :roll:
Citation de: carbone14 le 24 Août 2009 à 15:49:49
la moto de nuit, y'a que ça de vrai 8)
:( :applause:
:+1: évidement bien mérité.
Je plussois sur la qualitée de ces routes "Austro-suisso-italiennes" parcourue...il y a longtemps déjà ... :super:
je viens de relire pour la 2eme fois tout le CR 8)
ben moi ca me tenterait bien 8)
10 jours de congés, une toile de tente, une gamelle et roule ma poule :(
avec le froid qui arrive, un ptiti moment de bonheur de refaire ce voyage
Ben c'est surtout grâce à toi ( oui,oui à Tall aussi :mrgreen: ), si tu m'avais pas proposé de faire le périple un soir pluvieux dans un camping du côté de Dijon je l'aurais jamais fait :wink:
encore une petite lecture complete pour ma part... 8)
Dire que c'est a cause de ces conneries qu'on a eu envie de faire pareil :siffle:
:mrgreen:
Citation de: nono38 le 04 Septembre 2014 à 21:49:37
Dire que c'est a cause de ces conneries qu'on a eu envie de faire pareil :siffle:
:mrgreen:
Enfin c'était pas la peine d'essayer de faire tout pareil jusqu'à tomber en rade de batterie :mrgreen:
Citation de: vapatrovitch le 25 Août 2009 à 00:18:20
Sinon hormis une panne d'essence, aucun soucis sur nos Tromphs, c'est désespérant :lol:
A si, ma batterie s'est déchargée, mais elle a quand même tenu jusqu'au retour, fallait pas qu'on s'arrête un jour de plus, impossible de démarrer quand j'ai voulu la reprendre après le voyage !
En déterrant encore un peu, on retrouvera Vapa sur son Tiger 955I avant aquaplaning!
:mrgreen:
Citation de: LéoT3 le 05 Septembre 2014 à 08:12:30
En déterrant encore un peu, on retrouvera Vapa sur son Tiger 955I avant aquaplaning!
Impossible les vieux cr ont disparu suite à un bug :cry:
Dommage, là , il y avait des vrais aventuriers!!