Bon j'espère que c'est la bonne section pour poster ça, je ne suis pas encore familière avec le rubriquage de ce forum..
Je voulais donc vous faire partager mon impression sur la 675, et pourquoi j'ai craqué
(copié-collé depuis Planète Ducati)Je dois à l'honnêteté de dire que, en allant acheter un casque ce matin, je m'étais donné comme deuxième objectif d'essayer la Daytona 675 si possible. D'abord ça faisait un moment que ça me démangeait, ensuite dans ma quête de 749 d'occase je me disais que quitte à chercher une moto avec un peu plus de patate au détriment d'un peu d'âme motoresque, je pouvais bien voir ce qui se faisait chez ces enculés d'Anglais nos voisins européens.
Ah ben ça tombe bien, elle est à l'essai et en plus il est midi moins le quart, je vais pouvoir la tester jusqu'à 14h.
En route donc.
Je chevauche la belle. Boudiou, la hauteur de selle est encore plus importante que sur mon 800Sport. C'est pas pour les nains...
La position des bracelets est à peu près identique, ce qui fait qu'avec la selle plus haute on est un peu plus couché, du moins quand on se cale dans le fond de la selle. Parce que cette dernière étant très longue, on peut aussi se coller au réservoir et ça devient de suite supportable, en ville par exemple.
Bon, pour la position donc, ça me va.
Contact. Ca fait un vilain bruit d'aspirateur, cette injection. Bah, je m'y attendais quand même. On verra bien.
Première sensation en roulant au pas : c'est super léger ! Mon S avec 20 kilos de moins, genre.
La poignée des gaz est sensible, va falloir faire gaffe.
Petit passage à la pompe pour remplir les 17 litres du réservoir, je peux bien faire ça pour un prêt de 2 heures. Pas moyen de trouver comment on remet le partiel à 0, l'écran digital offre à peu près autant d'options que mon home cinema, la programmation du lave-linge en moins. Faudra le manuel.
Sauval me suit sur son bébé Mostro. On commence par un bout de rocade, en laissant gentiment chauffer le moteur, 5500 tours max.
On se décide pour une route classique, beau bitume, grandes courbes. La moto est chaude, j'ouvre pour voir. La rotation du poignet sur la commande des gaz provoque une bonne grosse claque qui n'est pas sans rappeler le "coup de pied au cul"™ que je connais chez Ducati. Arf. Y'a de la patate. En coupant les gaz, y'a quand même du frein moteur - ce à quoi je ne m'attendais pas. Ca va être marrant, ça
Bon, faut que je m'habitue à de nouvelles plages de régime. Là, on joue dans le rythme de croisière entre 4000 et 8000 tours. En fait dès 3000 tours, ça pousse velu et ça grimpe jusqu'à 12000 sans discontinuer. A 12000, ça rend la main, sans doute à cause du bridage. La zone rouge est à 14000, je n'irai pas la chatouiller.
Outre le bon remplissage et l'effet claque des reprises, le moteur, efficace, n'est pas aussi orgasmique que le bon vieux Desmo, mais ça défrise quand même. Et puis surtout, enfin ! devrais-je dire, aux alentours de 8000 tours, il se fait entendre et la mécanique devient vivante. On sent les vibrations, ça fait tout rauque dans le bide et ça chatouille... euh.. là où il faut !
Partie-cycle : là, je suis sur le cul. C'est d'une rigidité équivalente à ce que je connais avec le 996 de Sauval. Ca tient le parquet et ça le lâche pas, ça guidonne pas, ça chewing-gume pas, ça donne une intense sensation de stabilité qui laisse entrevoir des jours heureux sur circuit.
Histoire de mettre cette bonne sensation à l'épreuve, j'oblique vers une route viroleuse et défoncée. Séance de tape-cul, moins pénible que sur le 996 réglé "raide". J'enquille les virages sans broncher, la Daytona est à la hauteur du challenge, tout passe sur un rail. Bonheur !!
Un bémol : le freinage, très efficace mais trop progressif à mon goût. Sans doute une question d'habitude. Peut-être qu'en racourcissant un peu la garde...
Par contre ça freine bien de l'arrière, la moto s'équilibre au poil sur les freinages de trappeur, c'est agréable.
Après deux heures de franche rigolade, je ramène la poulette.
(...)Voilà, donc après c'est essai j'ai craqué. Ils font de bonnes bécanes les British